Pour me joindre
Vous êtes patron de presse, directeur de la rédaction, rédacteur en chef, éditeur, ce blog vous a plu et vous souhaitez me proposer une collaboration. Envoyez-moi un courriel : sabiineaussenac(*)yahoo. fr Pas sérieux s'abstenir.
Le bonheur est dans le pré, et dans le multi médias! J'ai envie de dire le monde depuis ma Gascogne: nature et culture, engagements, combats, idées, partages...Tous pour un, une pour tout!!!
Depuis longtemps, ma plume et mes curiosités s'orientent autour de quatre axes principaux, quatre grandes thématiques:
** La lutte contre les violences faites aux femmes
** La transmission de la mémoire de la Shoah
** L'engagement dans ma discipline, l'enseignement de l'allemand, en grande difficulté
** L'ouverture culturelle en région
Bien entendu, des dizaines d'autres thèmes titillent ma recherche et mes engagements, que ce soit au niveau des difficultés rencontrées par les usagers du TER en Midi-Pyrénées, dans l'inquiétude par rapport à la situation à Fukushima ou dans ma vision de la dernière campagne présidentielle américaine...
http://www.huffingtonpost.fr/sabine-aussenac/magazine-impossible-michel-butel_b_1455130.html
"...Ce qui était écrit là, c'est exactement ce que je ressens à chaque mot que je couche sur le papier, ou, plus souvent encore, tant que quelque éditeur clairvoyant n'aura pas entendu mes balbutiements, sur l'écran de cette presse "participative" dans laquelle je me faufile de la pointe de ma souris, ou sur mes "réseaux sociaux"...Dire le monde, VOUS dire le monde, notre monde, être le monde..."
Se prétendre "journaliste", ce n'est pas simplement une lubie de vieille prof de province, une prof qui serait aigrie de n'avoir pas fait les études dont elle rêvait.
Non, c'est bien plus profond que cela...J'avais une dizaine d'années quand j'ai découvert Kim, brûlée par le napalm sur cette route du Vietnam, et mes fantasmes d'adolescente consistaient à m'imaginer en reporter de guerre...Je me faisais des listes de ce que j'emporterais dans ma jeep...
À peu près au même âge, passionnée de cinéma, je rêvais à ce jour où l'on inventerait des films à voir à la maison, sur un écran géant...
Un peu avant, déjà, j'avais écrit dans une de mes premières rédactions que je deviendrais écrivain, comme Andersen...
Et la vie est arrivée, brutale et merveilleuse, sublime et déchirante. Les rêves et les mots ont laissé place au réel.
Puis un jour, au milieu de mes déserts, cette même vie m'a offert un ordinateur, un clavier et internet. Je me trouvais réellement au creux de la vague, engluée dans une situation sociale extrême, en sidération de vie.
Exister à nouveau, exister malgré tout, survivre grâce à ce nouveau rapport aux mots et au monde: voilà ce que le "journalisme participatif" m'a apporté.
L'écriture ne m'a plus quittée, poèmes, romans, théâtre...Mais l'expression des idées, et surtout leur partage, grâce aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux, aux blogs, aux sites d'information où, peu à peu, j'ai fait ma place, de mes "Une" du "Post" au "Pariser" ou au "Huffington Post", en passant par le courrier des lecteurs du Monde, cette nouvelle forme de l'agora du multi médias, a participé à ma renaissance.
Alors bien sûr, je suis loin de Paris et de ses ors culturels. D'aucuns vous diront que dans ma Gascogne, la vie s'est arrêtée à l'époque de notre bon roi Henri...Mais justement, ce recul médiatique permet une autre vision du monde, un regard différent. Et l'enfermement social, lui aussi, ouvre les portes d'une boulimie intellectuelle et médiatique: durant ces années noires, j'ai mangé au Secours Populaire malgré mon salaire, mais j'ai aussi tenté l'ENA et l'ENM...Vivre. Encore et toujours.
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/02/06/1927085_huis-clos-sur-le-net-liberte-eglaite-fraternite-tiwittez.html
"Et l’idée de Facebook comme un Big Brother menaçant, objet des déviances de nos dirigeants qui nous « fliqueraient » via ces nouveaux réseaux me fait sourire. Tout comme je trouve ridicules les empêcheurs de twitter en rond. Car nos mots sont en marche, surtout lorsque, comme moi, l’on se retrouve engluée dans un huis clos social particulièrement mortifère, puisque je suis prisonnière à la fois d’un accident juridique et d’une terre où le rugby est roi : ma seule véritable liberté demeure celle de la libre-expression. Grâce à internet, je peux lire le monde ; grâce aux réseaux sociaux et, par extension, à de nouveaux médias, du fin fond de mes prisons, je peux DIRE le monde.
Cette expérience fera date, j’en suis certaine, car la presse et les médias arrivent aujourd’hui à une nouvelle période de leur histoire, aussi passionnante que celle des gazettes ou que celle du télégraphe. L’information est à nouveau en marche, libérée du ronron des dépêches AFP et du rythme de croisière des rédactions. Le petit peuple a repris le pouvoir en réclamant du pain sur des médias tels que « Le Post » ou « Rue 89 », la Bastille du 20 heures est tombée, et chaque twitt ou page Facebook peut devenir un Arbre de la Liberté. Alors bien sûr, méfions-nous des Danton et autres Robespierre, évitons les guillotines, mais courons au Varennes de Facebook :
Liberté, égalité, fraternité : twittez !"